Le shatranj arabe arriva en Europe essentiellement par l'Espagne et l'Italie.
les oppositions
En France, le jeu ne fut pas admis d'emblée en particulier en raison des oppositions des pouvoirs séculiers et religieux qui estimaient que les jeux détournaient des obligations essentielles de piété.
Fort heureusement la plupart des jeux survécurent malgré ces obstructions dont le bien fondé était jugé assez discutable par une large part de la population.
la suppression des dés
Cette opposition des pouvoirs en place touchant tout particulièrement les jeux de hasard, il fallut supprimer pour le jeu d'échecs l'utilisation des dés qui permettaient de déterminer quelle pièce il fallait jouer. Ce fut un mal pour un bien pour le noble jeu d'échecs que le hasard en soit totalement exclu. Son prestige ne devint que beaucoup plus grand.
le jeu de la dame enragée
Les Européens apportèrent des modifications de nature à rendre le jeu plus tonique. Ce fut notamment le "sacre de la dame" qui put se déplacer dans toutes les directions d'une ou de plusieurs cases à la fois. Selon certaines hypothèses historiques, ces profondes modifications furent consécutives à l'invention du canon.
le jeu à la pendule
La variation la plus importante du 19ème siècle fut l'apport de la pendule équipée de deux horloges couplées qui permit de décompter le temps consommé par les joueurs au cours des parties. Cet apport fut judicieux et mis un terme aux trop nombreuses parties qui s'éternisaient inutilement.
le jeu avec incrément
Au siècle suivant, on mis en place l'incrément, c'est à dire un temps supplémentaire par demi coup avec les variantes Fischer et Bronstein dans le but d'éviter le zeitnot. Dans la variante de Bobby Ficher le temps supplémentaire non consommé est ajouté au temps total restant ce qui n'est pas le cas dans la variante de David Bronstein.
Commentaires
Enregistrer un commentaire